Voilà que tu danses encore Voilà qu'on se lance encore
Des injures à s'observer inertes Et brisées par les flammes du bûcher
Qu'on a voulu se dresser Voici qu'on érige des murs
Qui grimpent stupides jusqu'à l'azur Voilà
qu'on se parle sans dire « mon amour »
Et tous ces silences qui se perdent dans ta bouche
Sont comme des traces de fouet sur ma
figure Voilà que tu baisses les yeux
Et que l'orgueil nous gile au cœur
Voilà que je m'en vais
En remontant mon cœur
Voilà que je sens le froid de la lame
Qui embrassa la nuge
Voilà que tu vois sans le voir
Et que tu restes là sans savoir Que je suis ton miracle
Que tu es mon mirage Voilà que nous sommes des morts en hache
Pour toi j'avais promis à l'avenir Pour toi j'ai renoncé au mépris
Mais voici que tu te tournes Comme une feuille qui brûle
Et qui s'envole Et je te vois qui te consume
Et je me vois près des cadavres des jours
morts Qui nous ont vu coller nos corps
Voici qu'on érige des murs Qui grimpent stupides jusqu'à l'azur
Voilà que tu parles sans dire « mon amour » Et
tous ces silences qui se perdent dans ta bouche
Sont comme des traces de fouet sur ma figure
Voilà que je m'en vais
En remontant mon cœur
Voilà que je sens le froid de la lame
Qui embrassa la nuge
Voilà que tu vois sans le voir
Et que tu restes là sans savoir Que je suis ton miracle
Que tu es mon mirage Voilà que nous sommes des morts en hache
Voilà que tu vois sans le voir Et que tu restes là sans savoir
Que je suis ton miracle Que tu es mon mirage
Voilà que nous sommes des morts en hache
Que nous sommes des morts en hache
Voilà que tu vois sans le voir Et que tu restes là sans le voir
Et que tu restes encore Voilà,
voilà que je m'en vais