Tu passes d'une seconde à l'autre entre deux lignes,
Entre deux âmes, et tes yeux sont étranges,
Ils sont bleus comme la cendre,
tes yeux sont distants,
Ils se voilent et te cachent,
par instants.
Tu passes et les mots qui font mal,
Me disent que c'est la dernière danse,
Des nuages plus tard et un nouveau printemps,
Tu regardes sans m'entendre,
c'est ton dos que tu lances,
Et un ange te salue,
c'est ton amour perdu,
Et un ange te salue,
c'est ton amour perdu,
A l'assaut d'un autre monde tu passes,
Je ne suis plus personne,
un grain de sable
sous ton talon,
Et ta nuque me fait front,
pas besoin d'aucune
balle, Pas besoin d'aucune balle,
Quelle poussière seras-tu,
dans cent ans,
Dans mille ans,
un reflet qui vécu,
Et ta peau disparue, et ton corps mélangé,
Dans une terre inconnue,
Et un ange te salue,
c'est ton amour perdu,
Et un ange te salue,
c'est ton amour perdu,
Et un ange te salue,
c'est ton amour perdu,
Et un ange te salue,
c'est ton amour perdu.
Et tu passes juste là dans la rue,
Et moi aussi,
je ne suis plus qu'une adresse inconnue,
Et le temps qui se court sur le bruit des voitures,
Quand tu files pour un autre rendez-vous,
Mais tu fuis mes mots qui courent,
qui s'accrochent à ton cou,
Qui se jettent sous tes roues,
qui te bloquent la route,
Tu passes, tu déchires l'espace,
et un peu de mon souffle,
Et un ange te salue,
c'est ton amour perdu,
Et un ange te salue,
c'est ton amour perdu,
Et un ange te salue, c'est ton amour perdu,
Et un ange te salue,
c'est ton amour perdu,