On m'a donné des cœurs,
un peu de haine aussi,
des valses de sourire
et des baisers hostiles,
du temps pour ne pas mourir,
mais des mots inutiles,
on m'a donné l'absurde pour un millier de vies.
On m'a vu trop courir
dans ces foules éruptives,
des milliards d'autres mois,
des milliards de désirs,
dans ces lignes de vie,
c'est toi mon infini,
tu es mon seul exil,
tu es mon seul exil.
Où est ma vie ?
C'est dans tes yeux qu'on peut la lire,
c'est dans ton corps que je vacile.
Où est ma vie ?
C'est dans tes yeux qu'on peut la lire,
c'est dans ton corps que je respire.
On m'a vu dans la nuit,
et l'espace qu'en dansait le hasard,
quelques douches froides pour une emballade,
et des phrases sans mots pour les femmes des paragraphes,
on m'a *** à l'envers
que j'étais à l'endroit.
Où est ma vie ?
C'est dans tes yeux qu'on peut la lire,
c'est dans ton corps que je vacile.
Où est ma vie ?
C'est dans tes yeux qu'on peut la lire,
c'est dans ton corps que je respire.
On m'a donné l'absurde pour un millier de vies,
des blessures, des caprices pour un
enfant prodigue.
On m'a lu les récits des hommes des dynasties,
tout un monde en sursis,
des égouts sur un
fil,
juste au-dessus du vide.