Lời đăng bởi: 86_15635588878_1671185229650
Allez, musique !
Ziva !
Puis qu'il y a mon nom dans vos journaux,
qu'on voit ma tronche à la télé,
ou j'en masse sous ton poissonnet,
ou ma tée est un peu trop gonflée,
je suis pas chanteur pour mes copains,
et je peux être ténueux comme un chien.
J'écarte pas avec caragon que le poète a toujours raison,
la femme est l'avenir des cons,
et l'homme n'est l'avenir de rien,
moi mon armure est sur le zinc,
qu'un bistrot n'est plus tralingue,
mais bordel,
où c'est que j'ai mis mon flingue ?
Je vais pas me laisser emboucaner par les fachos,
par les gauchos,
tous ces pauvres mecs
condoctrinés,
qui fousent marée,
volent au tombeau,
tous ceux qui me traitent de démago,
dans leur torchon j'irai jamais,
Renoncez mort,
il est récupéré !
Tous ces petits bourgeois incurables,
qui parlent pas,
qui ne vivent pas,
qui babent,
qui vivront plus leur vie de minable,
ont tous dans la bouche un cadavre,
de toute façon
on chante pas pour ces flairots,
et j'ai pas *** mon dernier mot.
C'est sûrement pas un disque d'or,
une cigale pour moi tout seul,
qui me feront fermer mes deux coubords,
qui me feront fermer ma gueule,
tant qu'il y aura de l'amour dans mes fringues,
je ne chanterai que pour les dingues,
mais bordel,
où c'est que j'ai mis mon flingue ?
Y'a pas que les mondes dans la rue,
qui me collent au cul pour une photo,
y'a même des flics qui me saluent,
qui veulent que je signe dans leurs cadeaux,
moi je crache dedans,
et je crie bien haut,
que le bleu marine me fait gerber,
j'aime pas le travail,
la justice c'est l'armée,
c'est pas de moi qu'on perd un marché,
avec les stockards qui vont aux urnes,
choisir celui qui les fera crever,
moi c'est jour d'âge,
reste en maturne,
rien à foutre de la lutte d'autres races,
tous les systèmes sont dégueulasses,
je veux pas encaisser les drapeaux,
le doigt de feu noir sera le plus beau,
la marseillaise,
même en reggae,
ça m'a toujours fait dégueuler,
les marches militaires ça me déclingue,
votre putain de nation,
moi je la tringue,
mais bordel,
où c'est que j'ai mis mon flingue ?
Puis qu'on m'attire et mon cadrif,
un soir au métro Saint-Michel,
j'ouvre les pieds dans une manif,
genre un nunchak ou un cocktail,
à l'engouille comme un Saint-Nazaire,
plus de slogans face aux flicards,
mais les fusils,
des barils,
des grenades,
je l'ai contre la répression,
en défilant,
passivation,
quand mes frangins crèvent en prison,
ça donne une bonne conscience aux cons,
aux nez de peu et aux pouce mégots,
qui foutent marée,
volent au tombeau,
si un jour je me trouve la gueule par terre,
ce sera de la faute à Bader,
si je crève le nez dans le ruisseau,
ce sera de la faute à Bono,
pour l'instant ma gueule est sur le gingue,
d'un bistrot des plus cradingues,
mais fais gaffe,
j'ai mis la main sur mon flingue.