Lời đăng bởi: 86_15635588878_1671185229650
Une chanson que vous détestez,
moi je l'aime bien,
et Bukolo aussi.
Je peux vous faire une chanson que vous préférez moins.
Vous vous rappelez les accords,
sinon je vous montre.
Les accords à ma femme,
ils sont pas très compliqués,
et puis ils sont pas pire qu'à miens.
La pub est une arme de poing,
mes mots parfois sont des grenades,
dans ce monde cruel et crétin,
des guitares sont en bustade.
Contre toutes les barbaries,
contre des silences assassins,
de confortistes,
des tentiers,
des ignorants,
des gens de rien.
Car si jamais une chanson n'a fait tomber un dictateur,
s'il y a tyrannie,
l'oppression,
vive toujours de belles auteurs.
Je sais que j'écrirai toujours,
comme un acte de résistance,
outre quelques chansons d'amour,
à l'encre noire de la violence.
C'est pas donner aux animaux,
c'est l'ad***ion des baladins,
de combattre avec des peaux,
de faire les couplets des coups de bois.
J'ai retrouvé Bonslang,
il était dans mes rimes,
attention je déglingue,
je dégomme,
je décime.
Remirant de mes colères,
Amérique du grand capital,
Georges Bouche et ses chiens de guerre,
et son putain d'ordre moral,
son modèle de société,
mi-décadente,
mi-puritaine,
sa tête de bord légalisée par des cours de l'ompli suprême,
sa subculture qui voudrait bien imposer à la terre entière,
Coca,
McDo,
rap le crétin,
Disneyland et Schwarzenegger,
loi du plus fort,
loi de la jungle,
consommation et pollution,
à chaque citoyen son flingue,
amour du drapeau à la con.
Je rêve que vite un jour,
dans ce pays dégénéré,
des centaines de Michael Moore,
de Luther King par millier,
J'ai retrouvé Bonslang,
il était dans mes rimes,
attention je déglingue,
je dégomme,
j'élimine.
Autres fées,
autres dangers,
ces putains d'églises à la con,
les évangélistes timbrés,
rabbins,
ayatollahs,
cure-t-on,
combien de guerres,
combien d'horreurs,
ces imbéciles ont engendré,
par le discours de malheur,
ce dépasse de meurtre,
tout cela considère la femme,
comme une pute ou une sainte,
promettre l'atténation de l'âme,
à qui ne vit pas dans la crainte,
trouverai jamais les mots,
pour dire mon mépris profond,
de tous les dieux,
tous leurs défauts,
et de toutes les religions,
la mienne se résume en fait,
à l'amour et à l'amitié,
à l'amour de cette planète,
où vit l'homme et sa fiancée.
J'ai retrouvé mon flingue,
il était dans mes rimes,
attention je déglingue,
je dégomme,
j'extermine.
Chaque jour,
ils sont des milliers,
des enfants qui meurent sans bruit,
quand des milliards
sont dépensés,
pour surarmer tous les pays,
ont mis sur le déclair,
ont surconsomme,
aujourd'hui,
lorsque la moitié de la terre,
crève de faim,
de maladie,
la charité,
a
remplacé la justice,
et c'est la métière,
qui fait chaque jour,
s'y coller,
pour que
nos consciences soient claires,
faire du spectacle avec ça,
il y a toujours un projecteur,
et
toujours une caméra,
comme un vautour,
sur le malheur,
avec l'horreur,
il s'enlifte,
et avec la peur de l'audience,
notre époque est télémétrique,
l'info remplace la connaissance.
J'ai retrouvé mon flingue,
il était dans mes rimes,
attention je déglingue,
je dégomme,
j'extermine.
Les attaqueront au boulot avant,
de l'injustice,
de la misère,
comme je le fais de temps en temps,
dans mes petits chants sans colère,
ça relève de l'utopie,
mais y'a-t-il autre chose à faire,
poser des bombes,
prendre un fusil,
ou suivre le troupeau pépère,
qui imagine changer l'histoire,
en votant pour quelques gangsters,
en délégant tous les pouvoirs,
à des politiciens pervers,
qu'un jour,
ce monde impossible,
où les enfants seront pénibles,
où nous le frappe,
nous serons la cible,
de la violence,
et du mépris,
où les hommes vivront d'amour,
comme l'ont *** d'autres de moi,
où plus personne ne sera sourd,
au cri de la fesse,
de défroi.
J'ai retrouvé mon flingue,
il était dans mes rimes,
attention je déglingue, je dégomme,
je décime,
je dégomme,
j'énime,
je dégomme,
j'extermine,
je dégomme,
j'assassine.
Merci beaucoup.