Je suis le monde en cage,
il y a comme du cristal
Et c'est ma vie qui passe,
il y a comme du mistral
Et c'est toi, c'est toi qui m'embrasse
Je me lève au hasard et quand la pluie s'abat
Et que le ciel s'acharne,
je me prépare à éteindre,
À éteindre chaque étoile Car rien n'est mon maître,
rien n'est
mon prophète Car je suis plus que moi cet éternel espoir
Et c'est toi qui m'embrasse,
toi l'ombre des libres rivages
Toi l'ombre des libres rivages
Et c'est toi qui m'embrasse,
toi l'ombre
des libres rivages
Toi l'ombre des libres rivages
Toi l'ombre des libres rivages
Je suis la foule souveraine,
je suis le peuple qui te gouverne
Car le chaos bientôt verra la mort des chaînes
Pour te guagner toi,
pour que j'embrasse l'ombre des libres rivages
Et dans ces guerres éternelles et moi qui vais combattre
Et puis qu'on ne voit pas,
c'est moi qui saigne sous toutes les stèles
Et puis qui crève,
je me lève,
je me lève,
je me soulève
Et c'est toi qui m'embrasse,
toi l'ombre des libres rivages
Toi l'ombre des libres rivages
Et c'est toi qui m'embrasse,
toi l'ombre des libres rivages
Toi l'ombre des libres rivages
Toi l'ombre des libres rivages
Toi l'ombre des libres rivages