Lời đăng bởi: 86_15635588878_1671185229650
La mémoire
Ah, de quoi, un homme à la mer ?
Tant pis, je ne suis pas de service !
Comment, à travers ce père ?
Tout s'empère !
Dieu les bénisse !
Vous ***es que je suis un lâche, vraiment ?
Eh bien, écoutez mon histoire.
Elle est triste, c'est bien n'y pas croire.
Et chaque fois que j'y pense,
j'en pleure comme un enfant.
J'étais pécheur bien misérable,
et j'aimais que le réel m'était tout.
Ma Jeanne, une femme adorable,
dont la caresse me rendait fou.
Un jour, un copain me ***,
Jean-Pierre, tu sais que ta femme, un galant,
il se voit près de la foie de pierre,
quand sur la mer, sur un plafond.
Moi qui me croyais sûr de ma femme,
je bon*** sur le dénonciateur,
en lui criant,
Canaille, homme,
tu veux donc faire mon malheur ?
Tu veux donc faire son malheur ?
Mais je voulais pas le fâcher, je *** certainement rien de mal.
Ma femme est un ange du beau Dieu.
Il y a du ciel dans ses grands yeux bleus.
Et je suis bien sûr que la pauvreté,
avec lui, le fait la coquette.
Elle est toute ma vie, on le sait bien.
Et j'ai tout le mal pour rien.
Qui voudrait briser mon bonheur ?
En lui prenant son gaz.
Un soir que je pliais dans l'orage,
au loin je vois sombrer un canot.
Vers lui je vais en criant, courage !
Et j'aperçois un homme dans l'eau.
Je le cueillais sur une lame,
quand une deuxième tête apparaît.
Je reconnais alors ma femme.
Et un regard me suppliait.
Comprenant tout, lui criai gueuse.
Je vais te rendre ton amogne.
Et pris d'une folie furieuse,
je rejetais l'homme dans l'océan.
Il rejeta l'homme dans l'océan.
C'est pas si le bon Dieu
peut pardonner ce crime odieux.
Mais je pouvais pas faire la folie,
sauver ceux qui prenaient ma vie.
Voilà pourquoi quand il y a grand temps,
je regarde ma mère en me levant.
Cassez ton feu sans le sauvetage,
Cassez ton feu sans le sauvetage,
que j'ai brisé son cœur.
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org