Vous qui ne voyez pas, vous qui n'entendez pas,
Ne comprenant jamais, dissimulant toujours
Vos mémoires oubliées, souvenirs effacés,
Laissant vivre le pire,
vaquer dans nos cœurs lourds
Et vos refus d'ouvrir, les volets de laissés,
La lumière éclairée, la disgrâce au grand jour
Vos recoins sales et sombres,
votre honte empaillée,
Ma soif de vérité,
votre peur tout autour
J
'ai porté sur mon dos, priant qu'il ne se cogne,
A son tour,
obéi,
vu aux fautes qui font l'homme,
L'enfant sauvage au rire et encore innocent,
A bout de bras pour que nos sorts soient différents,
Et réussir si bien,
au point qu'il pourrait voir,
Une douce illumine et fabricant des histoires,
Que vous démantelez et refusez en meurs,
Comme un colosse impassible à deux vents électrochargés.
L'éclairé, la disgrâce au grand jour,
Votre peur,
votre peur tout autour
Avançant contre vous,
contre votre courant,
J'ai fouillé,
j'ai cherché,
j'ai bien brassé
du vent,
Pour savoir une chose, ce que je suis vraiment,
Laquelle de deux en sommes,
l'origine ou la cause,
Et quand s'efface la l'absence,
les réconciliés font De faire sans,
de faire sans,
Laissant tomber l'espoir de tempérer l'étope,
Trouver comment, comment pardonner autrement.
Si vous saviez qu'on vient savoir et salutaire,
Qu'au regard du passé,
le présent devient
clair,
Mais vous attendez là que les absents étoient,
Qu'ils nous habitent et qu'ils nous hantent et nous dévorent,
Vous ne protégez que votre tranquillité,
L'honneur de vos racines et votre dignité,
Au détriment du reste et de la descendance,
Je n'ai pas eu le choix,
j'ai donc scié
la branche.