Tout ce que tu peux dire,
que tu peux faire,
ne m'importe guère,
ne m'importe guère
Ton tout et son contraire qui me rendent vénère,
qui me rendent vénère
Tout ce que tu peux dire,
que tu peux faire,
ne m'importe guère,
ne m'importe guère
Avec qui tu rigoles et tu reparles de la guerre,
ça m'importe guère
Tout ce que tu remontes,
le feu que tu flaires,
ne m'importe guère,
ne m'importe guère
Les bons coups,
les plans qui ordinaire,
les plans qui ordinaire
Tout ce que tu peux dire,
que tu peux faire,
part en poussière,
part en poussière
Chez qui tu m'injuries, chez qui tu me vénères
Fin de la tente vaine, fin à l'idiote
Fin de la bonne affaire gardée sous le cou d'entre-deux-portes
J't'en veux,
j't'en veux, j't'en veux, j't'en veux
Tu as choisi des itinéraires,
des routes de travers,
des routes de travers
Des détours,
des esquives pour nous la faire à l'envers Tu t'en fous,
c'est clair,
tu t'en fous,
c'est clair
Des questions en réponse à nos questions,
des madrouilles en réponse à ton absence de vocabulaire
J't'en veux,
j't'en veux,
vu je crois
J't'en veux,
j't'en veux,
vu je crois à toi
Le dos de la rancune me percute parfois
Tout ce que tu peux dire,
que tu peux faire,
ne m'importe guère,
ne m'importe guère
Tes petites pentapos collées à tes visières,
ça m'emporte plus,
ça m'passe au travers
Ton absence de regret,
tes échéances solitaires,
sans tenir au clair
Désolé pour l'abandon à coup de cour,
à tout enterrement,
de hache de guerre
J't'en veux,
j't'en veux,
vu je crois J't'en veux,
j't'en veux,
vu je crois à toi
Le dos de la rancune me percute parfois J't'en veux,
j't'en veux,
vu je crois