La transition,
elle te pardonne rien,
elle te brouille toute ambition,
elle te plante dans la solitude du champ de coton.
Sans te laisser le choix,
elle t'oblige à la soumission,
du poids des heures ingrates comme un coureur de fond.
Aride,
agare,
elle est froide,
elle est calme,
elle déteste l'épulition,
elle ressemble à l'électrocardiogramme
d'un coeur en pleine hibernation.
La transition,
elle plaque au sol comme une championne de haute compétition,
te fait revoir le film dix fois,
cent fois,
sans compassion,
elle te plonge dans cet état second,
dans une latence dont t'as pas vu le début,
dont tu vois pas le fond.
C'est le repos du terrier forcé et tu décantes comme un précipité.
En cristallisation,
la transition,
elle te pose là,
te fait faire un tour sur toi-même,
elle ressemble à l'hiver,
parfois à la fois rude et naturelle.
Elle t'accompagne, tu sais,
te facilite la digestion,
elle te conseille demain,
elle t'explique pour hier,
te met en
garde contre certains de tes penchants,
de tes travers.
Elle se lie, mais au fluo,
t'amani des répétitions,
te *** mon gars,
ma belle,
faudrait jouer d'autres partitions.
La transition parle du réel,
du concret,
du cambouis sur les mains,
elle est le rite
universel qui te fera marquer des points,
elle te fait passer les levers.
La transition,
tu le rends bien.
Tu viens de nouveau sur le soleil,
tu t'impatientes,
tu tournes en rond,
tu sens cette absence à toi-même,
tu sens le travail de gestation.
Elle te jardine comme une graine et tu vois pas l'évolution.
Pourtant, si fou que ça puisse paraître,
tu es en pleine transformation.
Elle a de la ressource et pire, elle a du temps.
Tu meurts,
tu meurs,
c'est jour de fête,
jour de deuil,
etc.,
successivement.
Tu meurs,
tu meurs,
c'est jour de fête,
jour de deuil,
etc.,
successivement.
Tu meurs, tu meurs, c
'est jour de fête,
jour de deuil,
etc.,
successivement.
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