Tu ris parfois, tu pleures souvent,
Seul dans tes draps assourdissant,
Tu t'es livré au désespoir,
Ensemencé par tes cauchemars,
Toi prisonnière de tes malheurs,
La souricière de tes vieilles peurs,
Toi prisonnière de ton enfance,
La pétaudière de tes souffrances,
Relève-toi,
il y a de vent,
Un peu de joie et un doux chant,
Il y a du vent dans tes mollets,
Un peu d'élan, des ricochets,
Le temps que tu perds, à essayer,
De fissurer les cœurs de pierre,
A quoi ça sert,
longer la mer,
Cogner le front à l'horizon,
Reprends ton souffle,
hors de ton gouffre,
Et sors la tête de la tempête,
Si tu l'armois dans ta cachette,
Écoute la voix de tes conquêtes,
Relève-toi,
soulève-toi,
Enfin espère, passe la frontière,
Il y a du vent dans tes mollets,
Il est grand temps, fais tes lacets,
Cherche l'issue et le secours,
Au bout de la rue,
le grand tambour,
Il y a en toi, une fenêtre,
Tu as en toi, des kilomètres,
Il y a du rêve,
sous ta paupière,
La vie est brève,
devient légère,
C'est pas la fin,
c'est le début,
Vois donc demain, cette étendue.
Relève-toi,
il y a du vent,
Un peu de joie et un doux chant,
Il y a du vent dans tes mollets,
Un peu d'élan, des ricochets,
Relève-toi, soulève-toi,
Enfin espère, passe la frontière,
Il y a du vent dans tes mollets,
Il est grand temps,
fais tes lacets,
Mon fruit folet.
Đang Cập Nhật
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