Dans l'oeil,
dans l'oeil des masques d'or s'enchaînent des poussières
aux cercles polaires des montagnes de bras,
les soleils de chair
quand les serpents sont une mer.
Dans l'oeil sur les routes du ciel vient mon ange,
c'est à toi que je chante l'absurde et la poussière
et mes mers éternelles
quand on perd jusqu'à sa cise.
Dans l'oeil
et les cyclones qui blessent l'âme des enfants
de la terre,
dans l'oeil des mensonges qui foyent les anges,
les anges
et les guerres.
Dans l'oeil,
dans l'oeil.
Dans l'oeil,
aux traces mortelles pour chevaucher l'orage,
il nous faudra des cœurs de cire
et des veines d'acier,
les puces dans la cervelle.
Un oeil comme un atome
et des serments binaires nous aimeront mourir
et relaver nos vies de
la glace et du cirque jusqu'à ce que la pluie
nous lave de l'abîme.
Dans l'oeil et les cyclones qui blessent l'âme des enfants,
des enfants
de la terre,
dans l'oeil les mensonges qui foyent les anges,
les anges et les guerres.
Dans l'oeil,
dans l'oeil.
Dans l'oeil jusqu'à ce que la pluie nous lave de l'abîme,
dans l'oeil et les circuits
qu'on se tisse,
dans l'oeil sais-tu toi si tu vas vivre,
sais-tu toi si tu vas vivre ?
Dans l'oeil.
Dans l'oeil et les cyclones qui blessent l'âme des enfants,
des enfants de la terre,
dans l'oeil,
dans l'oeil les mensonges qui font hurler les anges,
les anges,
les anges et les guerres.
Dans l'oeil et les cyclones qui blessent l'âme des enfants,
des enfants de la terre,
dans l'oeil,
dans l'oeil,
dans l'oeil.