En fait, y a un truc dont je t'ai pas parlé.
Parfois le soir, avant d'aller me coucher,
y a une voix dans ma tête qui vient me troubler.
C'est vraiment déroutant.
Ce qu'elle veut, c'est me déstabiliser.
Elle me ***, tu vois ce que tu fais ?
C'est pas assez.
Je suis là, je te suis au quotidien.
Et puis, je sais pas toujours quoi en penser.
Parfois je lutte, parfois je laisse aller.
Et parfois je me ***,
ça y est,
c'est la petite voix.
Elle est venue pour me dire que,
moi je veux ton bien, tu sais.
C'est toi qui m'appelles quand tu perds pied.
Alors voilà, je suis là.
Et c'est toi qui me l'as demandé.
En vrai, ça fait des années que je lutte.
Et ce soir, j'aimerais lui parler à elle.
J'ai besoin de comprendre ce qu'elle attend de moi.
Comment ?
Et pourquoi ?
Pourquoi tu viens que tard le soir ?
Pourquoi tu me parles jamais d'espoir ?
Pourquoi tu me tortures l'esprit jusqu'à m'en faire pleurer ?
Tu crois vraiment que c'est bien ?
Ça fait des années que je te combats.
Alors,
j'aimerais bien dire aux autres que je t'ai vaincu.
Montrer l'exemple et parler de toi comme d'une vulgaire inconnue.
Mais putain, t'es toujours là.
Et tu sais, j'ai bien compris.
Ton petit jeu, à toi et à tes amis,
ça n'existait pas vraiment.
Et le pire dans tout ça,
c'est que c'est moi qui ai tout construit.
C'est ça le pire, je crois.
Mais si tout s'arrête demain,
t'as déjà réfléchi à ça ?
Vous êtes des milliers à vouloir faire ce métier.
Alors qu'est-ce que tu as, toi,
de plus qu'un autre ?
Pensez négative, laisse-moi respirer.
J'ai tant de choses à vivre pour te laisser.
Pensez négative, laisse-moi respirer.
J'ai tant de choses à vivre pour te laisser parler.
Ils
sont tous meilleurs que moi.
Ils comptent sur moi.
Tout le monde y croit, sauf moi.
Mais pourquoi on en *** tout ?
J'en peux plus de ce syndrome de l'imposteur.
J'ai tellement mal à gérer mes émotions.
Je crois que parfois, j'arrive plus à y croire.
J'ai tellement pas confiance en ce que je fais.
Parce que je suis vraiment faite pour ça.