Ce soir c'en est trop,
alors je voulais vous l'écrire
Je voudrais que cette autre part de moi se délivre
De ce mal qui m'embaume,
de toutes ces années de crise
Que je cache,
que je contrôle,
et qui trop de fois me prise
Mes murmures à l'épaule, tiens, voilà l'insomnie
Elle s'acharne et elle se pose là,
doucement dans la nuit
Voilà les équimaux d'un hypersensible Qui
a peur de la solitude et qui a peur du vide
Et de ce temps qui avance,
qui m'assomme de ses choix
Me fait perdre mon insouciance et éteint ma lumière parfois
J'ai perdu confiance mais je m'accrocherai pour toi
La machine est en marche et je n'ai plus vraiment le choix
Alors je fais semblant,
j'avance et je me noie Dans un océan de
doute où je ne suis plus vraiment moi
Et quand tu trembles,
quand t'en perds ton sang-froid Ce sont ces
mots qui t'apaisent et le ton grave de sa voix
Alors j'ai crié quand je doutais,
je pleure quand je chante Alors j'ai crié,
je chante et je renais de mes cendres
J'ai crié,
j'écoutais,
je connais ma chance Alors j'écrirai mes
doutes pour retrouver mon insouciance
Et ce soir j'ai plus les mots et ça me paraît fou de vous le dire
Si vous saviez comme j'ai le cœur gros,
comment pourrais-je vous mentir ?
Car ce temps suspens,
on s'enlase,
on s'ennuie On inconnu,
plus gai,
plus grand,
et la chaleur du bruit
Et cette machine qui avance,
qui nous fait peur et nous aspire
Au large de la désirance,
***-moi comment sortir ?
Et la désespérance de tous ces mois dans l'oubli
Nous a fait perdre patience,
l'envie d'avoir envie
Alors j'ai crié quand je doutais,
je pleure quand je chante
Alors j'ai crié,
je chante et je renais de mes cendres
J'ai crié,
j'écoutais,
je connais ma chance Alors j'écrirai mes doutes pour retrouver
mon insouciance J'ai crié quand je doutais,
je pleure quand
je chante Alors j'ai crié,
je chante et je renais de
mes cendres J'ai crié, j'écoutais,
je connais ma chance
Alors j'écrirai mes doutes pour retrouver mon insouciance
J'ai crié quand je doutais,
je pleure quand je chante
Alors j'ai crié,
je chante et je renais de mes cendres
J'ai crié, j'écoutais,
je connais ma chance Et
je n'ai plus aucun doute quand il s'agit
de bienveillance