Femmes du monde ou bien putains, qui bien souvent sont elles-mêmes,Femmes normales, stars ou boudins, femelles en tout genre, je vous aime.Même à la dernière déconne, je veux dédier ces quelques verres,Issus de mon dégoût des hommes et de leur morale de guerrière.Car aucune femme sur la planète ne sera jamais plus con que son frère,Ni plus fière, ni malhonnête, à part peut-être Mrs. Thatcher.Femmes, je t'aime parce que, lorsque le sport devient la guerre,Y'a pas de gonzesses ou si peu dans les handes de supporters.Ces fanatiques fous furieux, abreuvés de haine et de bière,Devant les crétins en bleu, insultant les salauds en vert.Y'a pas de gonzesses ou des gannes, imbéciles et meurtrières,Y'en a pas même en Grande-Bretagne, à part bien sûr, Mrs. Thatcher.Femmes, je t'aime parce que, tu vas pas mourir à la guerre,Parce que la vue d'une arme à feu, fait pas frissonner tes ovaires.Parce que dans les rangs des chasseurs, qui dégornent les tourterelles,Et occasionnellement les barres, je n'ai jamais vu une femelle.Pas une femme n'est assez minable, pour astiquer un revolver.Et se sentir invulnérable, à part peut-être, Mrs. Thatcher.C'est pas d'un cerveau féminin, qu'est sortie la bombe atomique,Et pas d'une femme n'a sur les mains, le sang des enfants.Et pas d'une femme n'a sur les mains, le sang des Indiens d'Amérique.Palestiniens et Arméniens, témoignent du fond de leur tombeau,Qu'un génocide c'est masculin, comme un SS, un Torero.Dans cette putain d'humanité, les assassins sont tous des frères,Pas une femme pour rivaliser, à part bien sûr, Mrs. Thatcher.Femme je t'aime surtout enfin, pour ta faiblesse et pour tes yeux,Quand la force de l'homme ne tient, que dans son flingue ou dans sa queue.Et quand viendra l'heure dernière, l'enfer sera peuplé de crétins,Jouant au foot ou à la guerre, à celui qui pisse le plus loin.Là je me changerai en chien, si je peux rester sur la terre,Et comme la guerre d'air quotidien, je m'offrirai Mrs. Thatcher.Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org