Malgré l'odeur du vent qui ramenait du large
Le parfum oublié de ces roses fanées
Craché du bord du quai sans révérence vaine
C'est enfin assumé, je crois, nos inutilités
D'autant que l'on murmure au contour des artères
Que d'autres oraisons voileraient l'horizon
Soupirant, je l'avoue, au cœur de la tempête
Mais plutôt qu'à genoux, tu sais
Je préfère vivre au fou
Au matin, funambule à deux doigts du naufrage
Comme s'il fallait crever
D'amour pour exister
Mon amour, si j'entends encore le bruit des vagues
Ce n'est que pour espérer
Et tout recommencer
A tes côtés
Passer l'odeur du vent, le fol espoir au marge
Sans agir, sans dire non, sans dire non
J'ai décharné
Comme ces corps enlacés
Des rives en mai debout
Au cœur de la tempête
Mais qui t'achavirait, tu vois
Que ce soit dans tes bras
Au matin, funambule à deux doigts du naufrage
Tu vois que ce soit dans tes bras
Comme s'il fallait crever
D'amour pour exister
Mon amour, si j'entends encore le bruit des vagues
Ce n'est que pour espérer
Et tout recommencer
A tes côtés
Et tout recommencer
A tes côtés
A tes côtés
Oh, qu'attends-tu alors
Si tu me plains
Quand le monde mourra
Regardez-nous baisser un trait, un nouveau jour
Si les autres prenaient ton mot
Fais comme si j'étais là
Fais comme si j'étais là
Des affrages et des combats
Et si ce vent te révolte
Dans ce tour d'oie
Reste près de moi
Reste près de moi
Si les autres
prenaient ton mot
Fais comme si j'étais là
Fais comme si j'étais là
Des affrages et des combats
Et si ce vent te révolte
Dans ce tour d'oie
Reste près de moi
Reste près de moi
Qu'attendre alors, s'il te plaît
Vol d'amour
Regarder l'ombre et ses attraits
Un nouveau jour
Si les autres te donnent
Fais comme si j'étais là
Fais comme si j'étais là
Des ombrages et des globards
Ici, sa honte révolte
Dans son tour de main
Si les autres te donnent
Reste près de moi
Reste près de moi
Si les autres te donnent
Fais comme si j'étais là
Fais comme si j'étais là
Fais comme si j'étais là