Je sousignais une telle qui suis saine d'esprit
Qui suis folle de toi
Et ne s'en remet pas
Je te lègue aujourd'hui en ce doux soir de mai
Où j'en ai plus qu'assez
Tout ce qui est fini
Je n'aurais jamais pensé qu'il suffirait d'une année
Et pas davantage
Pour pouvoir, oh mon amour, ramasser au jour le jour
Un tel héritage
Comme je n'espérais plus, voilà que tu es venu
Oh toi, ma tendresse
Tu m'as laissant, tu t'es lue, pareil, oh petit Jésus
Ce fut ma richesse
A bouche, à bouche, ta bouche, tu as partagé ma couche
Nuisant chanteresse
Notre amour larguet ses voiles
Sous un ciel troué d'étoiles, lâchons de paresse
L'orage éclate à soudain, nous laissant un ciel chagrin
Et l'humeur chagrine
Notre amour bâtit de l'aile, mais s'enfuit d'un tir d'aile
La femme l'irondelle
Ah je te veux, je veux plus, ah *** pourquoi souris-tu ?
Je te veux entière, ah où vas-tu et pourquoi, d'où viens-tu ?
Réponds-moi, j'étais chez ma mère
Tes dimanches en famille, tes jeu*** avec ta fille
La chère petite
Et le reste, merci bien, en drame pour des presque rien
Il faut qu'on se quitte, je sais, j'en ai trois fois
Non, non, rien du boeuf, m'y rendons, tout comme on l'appelle
Je reconnais pourquoi pas que dans la vie
Je ne suis pas un cadeau du ciel
Mais j'ai eu, lorsqu'on y pense, pour nous de tant de patience
De tendre patience
Qu'au jour que tu es, je n'en peux plus
Et puis c'est là, c'est rompu, c'est la délivrance
Tous nos souvenirs d'amour, ramassés au jour le jour
À toi sans partage, tu voulais tout, garde tout
Tu pourras faire de nous un livre d'images
Marrakech, Londres et Capri, puis clandestins dans Paris
Que de paysages
Creusé au chaud du lit, l'empreinte de nos corps humiles
C'est ton héritage
Je sousignais une telle, encore saine d'esprit
Toujours folle de toi
Qui ne s'en remet pas
Je te lègue aujourd'hui en ce doux soir de mai
Où j'en ai plus qu'assez
Tout ce qui est fini
Où j'en ai plus qu'assez
Tout ce qui est passé