Il s'appelait Mimile, Dédé ou bien Gaston,
Les rois du Bile-Mile, cachés dans leurs pestons.
Ils venaient à vélo, quelquefois en traction,
Pour gêner des mados, c'était pas des mectons.
Ils parlaient politique, dans le bleu des gitans,
Ils reprenaient l'Afrique, par le chemin des dames.
Ils lançaient des paris, les marlots, les titis,
Qui entendaient Paris, dans la voix d'Orletti.
Où sont les galopins du 421,
Les milords du Rampaud, devant leur 51 ?
Où sont les vieux enfants, de la bolote à 10 francs,
Les Raymond, les Jeannot, de la rue des Innocents,
Où sont les galopins du 421,
Ceux qui lançaient des dés, en se frappant les mains,
Où est passée leur enfance, après 20 tours de France,
Et combien de tournées, sifflées entre copains.
Dans un café bougnard, de l'avenue Dominique,
Ça se divisait comme ça, Poulidor ou Anctil.
Ça s'engueulait beaucoup, ça tapait sur les tables,
Elles buvaient un coup, c'était inévitable.
Ça s'engueulait beaucoup, ça tapait sur les tables,
Baladins, citadins, dialoguistes de comptoirs,
Qui comprenaient Blondin, et qui parlaient l'audiard,
Qui comprenaient Blondin, et qui parlaient l'audiard,
Les chauffeurs de taxi, avec le boulanger,
Je les revois assis, je les revois jouer.
Je les revois assis, je les revois jouer.
Où sont les galopins du 421,
Les milords du Rampaud, devant leur 51 ?
Où sont les vieux enfants, de la bolote à 10 francs,
Les Raymond, les Jeannot, de la rue des Innocents ?
Où sont les galopins du 421 ?
Ceux qui lançaient les dés en se frottant les mains
Où est passée leur enfance après 20 tours de France ?
Et combien de tournées sifflaient entre copains ?
Où sont les galopins du 421 ?
Les mineurs du Rampaud dans leur cinquantaine
Où sont les vieux enfants de la bolote à 10 francs ?
Le Raymond, le Jeannot de la rue des Innocents
Où sont les galopins du 421 ?
Où sont les galopins ?
Où sont les galopins ?
J'en sais rien