Et dans la cour de recré j'ai toujours entendu
des histoires à rêver et des histoires en
vêtu et des bobards malabars,
mais je t'aime à outrance les histoires carambars.
M'ont donné de l'assurance,
j'avais cinq-six éléphants et quelques dromadaires,
et c'est
pas pour autant,
j'étais le roi de la grammaire et je suis le roi des toccars.
Sur mon bulletin scolaire,
faut le croire,
pour le voir,
je l'aurais fait.
Alors vers quart mois je m'entends seul,
vidant, et je m'entends, non,
mais si, émincement.
Et d'un seul coup la musique est passée dans mes mains,
avec du temps de la pratique,
j'ai
mordié sans saint les mensonges,
j'ai fini sur l'heure de vérité,
avec le temps j'ai
compris qu'on était ce qu'on était et j'ai
jamais rien volé de la gloire de mon père
et j'ai jamais rien volé de l'amour de ma mère,
j'ai toujours envoyé sans aucune concession,
j'ai toujours ramassé du chien d'an à
foison car moi je m'entends à les sols,
vidant,
et je m'entends, non,
mais si, émincement.
C'est ma vie.
Car moi je m'entends.
Je m'entends,
mon seul vide dans les sentiers mangés,
non si.
Je m'entends,
mon seul vide dans les sentiers mangés,
non si.
Car moi je m'entends.
Car moi je m'entends,
mais non,
mais si,
émincement.
C'est ma vie.
Car moi je m'entends,
mais non,
mais si,
émincement.
Tant que c'est la vie.