Ceux qui m'ont enfermé
ont pris la moitié de moi-même
et ils l'ont enterré dans ce trou
car je vivais aussi dehors dans les forêts
dans le ciel et l'espace
dans les regards de ceux que j'aime
et dans tout ce qui se passe chez moi
car je sais
il y a des jours comme ça
où mon esprit vole
tout va
tout va
Et ceux qui m'ont enfermé m'ont pris la moitié
de moi-même et ils l'ont enterré dans ce trou
car je vivais aussi dehors dans les forêts dans le ciel et l'espace
dans les regards de ceux que j'aime
et dans tout ce qui se passe chez moi
Oh je sais
Il y a des jours comme ça
où mon esprit vole
tout va
tout va
Tout va tout va
Et d'en haut
Et d'en haut
Et d'en haut
Et d'en haut
Mais il est toujours vivant et je tiens bon car
il y en a d'autres qui tiennent bon pour moi
et je tiens bon pour d'autres pour qu'ils tiennent aussi
Ils n'enfermeront jamais ma capacité d'aimer ni de lutter
et seuls accompagnés oubliés ou toujours présents
Ils ne meurront jamais
Mes fleurs tomberont peut-être,
me les arracheront-ils ?
Mais je garde en moi des milliers de
graines qui attendent que cet hiver finisse,
que le printemps tant rêvé arrive enfin pour tous
En plus des rayons lumineux arrivent
dans des enveloppes remplies d'amour,
amitié,
solidarité
Mes fleurs tomberont mais moi l'arbre,
je serai toujours vivant
Et ce qui nous t'a enfermé m'ont pris la
moitié de moi-même et est longtemps impérée
dans ce trou Et je m'y mets aussi dehors,
dans les forêts,
dans le ciel et les spasmes