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Elle s'appelait Thierry, lui, elle était tontée
Par le charme d'Algo, les castagnettes et les tangos
Son souhait le plus ardent, de prendre pour amant
Un beau caballero sauvrait tout en chair et en os
Aïe, aïe, Irimi, pourquoi n'es-tu pas née ?
En pays, là, t'as plutôt trop plein de bandes
Aïe, aïe, quelle dolore de n'avoir pas le corps
Des Andalouses que l'on jalouse, mais qu'on adore
C'est pourquoi, pas à part, elle en vient
Les abeilles qu'elle n'avait pourtant pas
Aïe, aïe, qu'elle déceptionne
Consumée par sa passion, elle tenait toujours bon
Dansant le flamenco sur son paquet à coups de sabots
Mais un jour, n'y tenant plus, elle reprit le dessus
En bateau, s'embarqua direction la Costa Brava
Aïe, je suis folle de voir tant d'Espagnols
Crier l'hystérique en péninsule ibérique
Elle a l'égresse qui plaçoit la détresse
Quand, dans un bal, elle découvrit l'ampleur du mal
Les madames ont appelé sur Aïe d'Irénée
Car tous les Espagnols la trouvèrent moissonne
Tel un taureau dans l'arène
Fonçant sur tout ce qui bouge
Irénée, hors d'un lettre furieuse, finie par étoile rouge
Saisissant les éventails, les cheveux en bataille
Irénée frappait fort avec la grâce d'un matin d'or
Mais qu'elle mouche la piquée
Péguée y est un silicone qui t'a contamé
Aïe, aïe, carama, mama, que tu l'as
Mais c'est l'égard qui m'a foi, ne revenez pas
De s'y jeter, de s'en sorcier
C'est car on vient d'y mettre l'Eau-là
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C'est donc en perdant la tête
Qu'Irénée fit la conquête de la population
Mais surtout d'un certain remord
Quand au bel intréludie
Oui, tu l'aimes mal de ma vie
Elle en profita aussi pour avoir le mal du pays
Aïe, je voudrais t'en revoir ma vendée
Aïe, mon ramane, ramène-moi ici, t'es un homme
Mais pauvre gars, m'a connu pas le choix
Avec Irénée franchie dans les Pyrénées
Et voilà comme vendée dans ce ventre
A tout mal d'avoir tous les soirs de la semaine
Et je vous remercie, les gars
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Bravo !
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