C'est par un jour d'avril qu'elle se promène en villeSereinementAu milieu des bâtimentsAu milieu des plans et des aménagementsDes chantiers, des terrains, d'urbainsLui, c'est un homme habileAu front court, à l'affront facileUn sanglantQui depuis tôt ce matinDepuis tôt de son lever a décidéQue sa vie devrait changerOh monOh c'est le videDans cette villeOn est avideDes changements, des changementsIl est làLà bien à l'heureOù, où, où le soleil demeureUn instantEntre deux immeubles récentsEntre deux il s'est installé au comptoirEt il boit un café noirDans un rayon de soleil l'airRegarde la villeDu douzième étageElle a une vue facileElle embrasseD'un coup d'oeil les environsToute l'agglomération, mais un rayonDe soleil, la belle victoireElle sortOh c'est le videDans cette villeOn est avideDes changements, des changementsElle s'arrêteElle s'arrête attentiveDevant, tout devantD'une vitrine attractiveIl reprendSa monnaie d'un geste lentPuis d'un pas pressé perdu dans ses penséesIl la croise devant un magasinIl la croise devant un magasinDe joieOh c'est le videDans cette villeOn est avideDes changements, des changementsOh c'est le videDans cette villeOn est avideDes changements, des changementsOh c'est le videDes changements, des changements