Dans cette guerre, on est un peu comme tous les peuples opprimés, on refuse cette situation.
Nous ne combattons pas que pour les Kurdes, nous luttons aussi pour une Syrie démocratique.
On veut la liberté, celle de notre peuple, c'est notre philosophie, c'est ça notre vision de la liberté.
Je suis Chilane, jeune, paysanne, analphabète, je gile à le corps inerte, emporté par une balle.
Mais ma mémoire, elle est intacte et je la compte, de la dynastie Assad, au sinistre drapeau noir.
Animé par une histoire, corps et âme dans la bataille, quand nous youyou les affoles, l'ennemi n'est pas de taille.
Les détails dans leur pick-up ne connaissent pas nos montagnes, ni Zulman, ni Ezidi, toujours avec le Tchalane.
Entretien de mortiers, colonne de tanks et de blindés, j'ai l'œil dans le viseur au fond d'une ferme éventrée.
Quelques bergères venues des plaines ont abandonné leur maison, rejoignant le maquis, les unités de protection.
Nous avons vaincu les Cossacks et les fantaises.
En ottoman, les drones turcs nous bombardent, Erdogan est en commande.
Daesh est équipé, mais leur foi n'est qu'une façade, leur douche carrice venue des stocks volés à Bachar el-Assad.
Dans les casernes de Moussou, l'artérie lourde américaine, c'est simple à dérober à l'armée fantochiratienne.
Le double jeu de la coalition occidentale, où était-il quand la police tranquillement tirait dans le tas ?
Paris se tait, on ne vous entend pas devant les trois assassinats de Sakine Fidan et Leïla.
Au fond des yeux, je porte l'âme d'Arim Irkane ou de Vianne Sorakine.
Parti si mollet par le feu, dans la poussière des monts syriens, combien d'entre nous se battent ?
Statue tordue de douleur, mort au bord des eaux de l'Euphrate.
Longer le tigre sur des barques de fortune, venu de Bachour depuis le Kurdistan du Sud.
Rejoindre la guérilla kurde, les rendus épégies, notre peuple tout entier tourné vers l'île d'Imrani.
Moralité, jamais nous ne perdons depuis l'époque du roi Zohak et de Kawa le forgeron.
Nous reviendrons immortels dans nos villages, le soleil des campagnes aura flétri notre visage.
Et ma famille, nous ne perdrons jamais.
La famille qui m'attendait, depuis toutes ces années, me reverra dans un cercueil, dans un cimetière de Kobané.
Immortel, un soleil sur notre drapeau, dragoon off en bandoulière et fleurs de cumin dans la peau.
Nos martyrs en photo, sur la manche et nous partons, sur un tapis de fleurs blanches au milieu d'un champ de coton.
Immortel, un soleil sur notre drapeau, dragoon off en bandoulière et fleurs de cumin dans la peau.
Notre terre, Kurdistan de Syrie, le Rojava, combattant du PKK, de Kobané ou de Raqqa.
Immortel, un soleil sur notre drapeau, dragoon off en bandoulière et fleurs de cumin dans la peau.
Nos martyrs en photo, sur la manche et nous partons, sur un tapis de fleurs blanches au milieu d'un champ de coton.
Immortel, un soleil sur notre drapeau, dragoon off en bandoulière et fleurs de cumin dans la peau.
Notre terre, Kurdistan de Syrie, le Rojava, combattant du PKK, de Kobané ou de Raqqa.
Immortel, un soleil sur notre drapeau, dragoon off en bandoulière et fleurs de cumin dans la peau.
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