Sous le clair de lune,Nos regards s'enrumeur,On n'a rien à dire,À rire, plus rien.Notre histoire bafouille,On revient, redouille,On revient, redouille,On revient, redouille,D'un roman classique,Unique, commun.On est désarticulés comme des potins tristes,Qui ne savent pas où aller sans les doigts de l'artiste.On fait bien semblant de jouer,Mais chacun sur sa piste,On se ment son propre spectacle,Comme si on s'aimait en playback.Sous le clair de lune,Sous le clair de lune,Sous le clair de lune,On ne fait plus la une.Roméo, Juliette,Vous n'êtes plus nous.Faut laisser la place,Faut laisser la place,Qui passe.N'est pas une gifle,Elle griffe,C'est tout.On est désarticulés comme des potins tristes,Qui ne savent pas où aller sans les doigts de l'artiste.Sans les doigts de l'artisteOn fait bien semblant de jouerMais chacun sur sa pisteOn se ment son propre spectacleComme si on s'aimaitEn l'étatOn a devant les yeuxLe même paysageMais rien de ce qu'on voitN'est ce que l'on a vuNos rêves se dessèchentEt nos fêtes sont sagesRien de ce que l'on boitN'est ce que l'on a vuJ'essaie de te crierAttends-moiQui y attendraJe ne suis pas celui pour qui tu as trembléCelui qui te faisait les jours et les nuitsTantJe l'imiteMais sans pouvoir lui ressemblerOn est désarticuléComme des fantatristesQui attendraQui ne savent pas où allerSans les doigts de l'artisteOn fait bien semblant de jouerMais chacun sur sa pisteOn se ment son propre spectacleComme si on s'aimaitEn playbackN'est ce qu'on a vuNos rêves se dessèchentN'est ce qu'on a vu