L'hiver à beau nous parler de flocons,
L'été à beau nous parler de moissons,
L'autre ne peut russeler de vin blanc,
Quand on est deux c'est toujours le printemps,
Je veux connaître tous les horizons,
Mais je n'irai pas par quatre saisons,
J'irai par celle qui donne vingt ans,
Tiens la vie est là,
Tiens la vie va bien,
Beuvant des mièvres jusqu'à dernier dor,
Tant des cerises ou chansons,
des blés d'or,
Nuit de Noël ou matin de Saint Jean,
Quand on est deux c'est toujours le printemps,
Nous on s'invente des calendriers,
Des nuits immenses et des siècles fériés,
Et sans savoir où l'on va on sait quand,
Quand on est deux c'est toujours le printemps,
L
'hiver à beau nous parler de flocons,
L'été à beau nous parler de moissons,
L'autre ne peut russeler de vin blanc,
Quand on est deux c'est toujours le printemps,
Je veux connaître tous les horizons,
Mais je n'irai pas par quatre saisons,
J'irai par celle qui donne vingt ans,
Quand on est deux c'est toujours le printemps,