Je parlerai de cicatrices,
Au miroir toujours si parfait,
De visages tendus, éphémères,
Quand la beauté s'en est allée.
Je parlerai dans tes regards,
Lorsque tu as les yeux baissés,
Le désir n'osera s'en aller,
Même s'il est presque trop tard.
On aimera encore,
Le satin de nos mains,
La caresse de nos corps,
Ce frémissement soudain,
On aimera toujours,
Les mêmes mots d'amour,
Nos élans enfantins,
Dont la joie,
le chagrin.
Je parlerai à cette musique,
Qu'un jour tu voudras écouter,
A tous nos villages héroïques,
Au coin d'un rêve mal réveillé,
Je parlerai en souvenir,
De ce qui n'a jamais été,
Et que j'ai tant voulu chérir,
Avant de me faire oublier.
On aimera la pluie,
Prête à nous enlacer,
Cette averse de baiser,
Sous le même parapluie,
On aimera l'instant,
En chacun dépassant,
La foule, cet océan,
Où noyait notre sang.
Je parlerai aux hirondelles,
Aux nuages comme à mes pensées,
Elles m'offriront le bleu du ciel,
Là tout en haut de l'escalier.
Je parlerai au fil des heures,
Que le temps nous aura volés,
Tout au bout d'un battement de cœur,
Avant de me faire oublier.
On aimera encore,
Le satin de nos mains,
La caresse de nos corps,
Ce frémissement soudain,
On aimera toujours,
Les mêmes mots d'amour,
Nos élans enfantins, Dont la joie,
le chagrin.
Je parlerai au fil des heures,
Que le temps nous aura volés,
Tout au bout d'un battement de cœur,
Avant de me faire oublier.
Avant de me faire oublier.