De mon admiration 3D,
le film infini d'un regard,
l'image arrêtée de l'amour juste avant qu'il ne soit trop tard.
De mon admiration 3D,
le profil d'un chagrin, sa main,
ce visage qui ne comprend rien au moment où tout se défait.
Là,
en compagnie des étoiles,
la solitude du même regret,
l'ancien bonheur qui met les voiles.
Cette douleur plus forte qu'un baiser,
des portes ouvertes sur le néant,
l'obscurité
soudaine d'un cœur
qui ne vous aime plus comme avant,
cet abandon devant la peur,
la
gloire si peu consolatoire,
à l'affiche d'autre lendemain
pour se raconter des histoires.
Pour le spectacle des jours des nuits,
devenir immortel une heure,
le divin de la plus divine,
jouer l'actrice autant que l'acteur,
le grand rôle d'avoir un destin,
au bord du monde
réel et de ses frasques,
la magie d'être encore en vie,
laisser les gens prendre leur
place,
laisser les gens prendre leur place.
Cette douleur plus forte qu'un baiser,
des portes ouvertes sur le néant,
l'obscurité
soudaine d'un cœur
qui ne vous aime plus comme avant,
cet abandon devant la peur,
la
gloire si peu consolatoire,
à l'affiche d'autre lendemain
pour se raconter des histoires.
La seule légende qu'on imagine nous volera
le visage que l'on a entre les tournages.
Faire la couverture des journaux
en cachant ce qui se voit trop sur l'écran de nos peaux,
devenir cette admiration en 3D,
cette admiration en 3D,
l'image arrêtée de l'amour,
cette admiration en 3D,
cette admiration en 3D.