Quel que soit le sillage,
au-delà des parages,
la route peut s'effacer,
laissant à la surface parfois assez de place
pour tout recommencer.
Au nouvel équipage, on promet le partage,
jamais la vérité.
Ce n'est pas un mensonge,
l'aventure nous replonge et nous fait oublier
qu'il faut voyager seul,
voyager seul,
en laissant ceux qui veulent partir ou bien rester.
Voyager seul,
il faut voyager seul,
du berceau au linceul,
se perdre ou se trouver.
Quel que soit les mirages,
on connaît le passage,
c'est une porte éloignée.
Et puisqu'on veut l'atteindre,
autant ne pas se plaindre
d'avoir à se tromper.
Certains feront naufrage,
la mer fait des ravages,
de sirènes ennoyées.
Ce n'est pas une menace,
l'aventure nous remplace et nous fait oublier
qu'il faut voyager seul,
voyager seul,
en laissant ceux qui veulent partir ou bien rester.
Voyager seul,
il faut voyager seul,
du berceau au linceul,
se perdre ou se trouver.
Quel que soit le rivage,
on retourne au voyage,
le jour de l'arrivée.
Peu importe la distance,
l'horizon est une chance,
terre et ciel sont noués.
On reprend son bagage, son fardeau, son courage,
le vent peut se lever.
Ce n'est pas un effort,
l'aventure nous dévore et avant d'oublier,
il faut voyager seul,
il faut voyager seul,
en laissant ceux qui veulent partir ou bien rester.
Voyager seul,
il faut voyager seul,
du berceau au linceul,
se perdre ou se trouver.
Il faut voyager seul,
voyager seul,
en laissant ceux qui veulent partir ou bien rester.
Voyager seul,
il faut voyager seul,
du berceau au linceul,
se suivre et se quitter.
Voyager seul,
voyager seul.