J'ai libéré mes deux mains prises,
doigts engour***,
en déposant nos deux valises sur le tapis.
Nous les laissons au bon vouloir
J'ai un bagagiste ennélégé dans les couloirs
Qui mène d'aupiste en passant sous un détecteur
Puisqu'il sonnait,
t'as trouvé dans ta robe à fleurs
Un peu de monnaie,
cool
Le hublot,
tu me le laisses
Tu m'connais bien J'aime voir les nuages qu'on transperce
Ça leur fait rien, ça leur fait rien
Ouh,
voyager Ouh,
voyager
Tu ne regardes jamais en l'air
Quand on s'balade, tu vas là où y'a
de la poussière
Là où c'est crade,
tu *** qu'une ville
pour qu'on arrive À la comprendre,
il faut voir les chats
qui vivent
Et dans ces méandres, les murs peints à
la bombe sont émusés
Et au café qui surplombe, des toits usés
La place,
face aux fenêtres,
je te la laisse Je te connais bien,
t'aimes voir la foule
qui se presse
Qui va, qui vient
Qui va, qui vient Ouh,
voyager
Ouh,
voyager
J'ai libéré mes deux mains prises
Doigts engour*** en déposant nos trois valises
Sur le tapis,
je t'attends un peu à la douane Quand
tu marchandes pour qu'on te laisse
t'errer balle
De contrebande,
passé sous un détecteur
Il a sonné
J'avais dans ma poche intérieure
remis mes
clés Cool,
le hublot, tu me le laisses
Tu me connais bien,
j'aime tant voir Paris qui se dresse
Quand on revient Quand on revient
Ouh,
voyager Ouh,
voyager