Vous êtes chère grande artisteVous êtes chère grande artisteNos rapports semblent anodinsJamais vos yeux ne vous trahissentS'ils croisent un instant les miresA l'heure où votre époux en scèneJoue du musset subventionnéVous venez jusqu'à mon septième cielEt en faire de nos péchésEt sur mon lit nu et offerteDélaissant tes airs de statueTu te révèles plus experteQu'une sirène de la rueJe sais que vous, je sais que tuVous que j'admireToi qui m'admireJe sais que vous, je sais que tuEs respectable mais sans vertuSur vos coussins de velours tendreSous l'or qui orne vos salonsVos amis viennent vous entendrePrêcher pour la révolutionLe coup chargé de pierres finesPayés par l'or de vos contratsVous jouez de façon divineLe rôle de passionPrête à tout brûler sur la terreMais la nuit quand tu viens me voirC'est toi qui as le feu aux artèresAux artères et puis autre partJe sais que vous, je sais que tuVous me m'admireToi qui m'attireJe sais que vous, je sais que tuEs respectable mais sans vertuLe ver en cristalDe bohèmeDe nos vins rouges à notre goûtQuant au caviar c'est sans problèmePuisqu'il vient tout droit de BakouVous savez de façon subtileManger à tous les râteliersFaut des appuis c'est très utileEt les amis de tous côtésVous de gauche allons à mes pattesQuand j'ai le sentiment ma chèreQue tu n'es pas si maladroiteQuand tu veux t'envoyer en l'airJe sais que vous, je sais que tuVous que j'admireToi qui m'attireJe sais que vous, je sais que tuEs respectable mais sans vertu