Voilà que tu reviensFumant négligemment ta cigarette blondeAvec ce rire en coin que tu as si souventQuand tu te fous du mondeTu ne demandes pas ce qu'a été ma vieQuels ont été mes jours et mes nuits loin de toiTu ne demandes pas si mon âme est meurtrieSi j'ai trouvé l'oubli en d'autres brasSimplement tu reviensSûr de pouvoir encore joindre ma faiblesseEmpoisonner mes jours et mes nuitsEt promener tes mains tout au long de mon corpsProvoquer ma tendresseEn réveillant d'amourVoilà que tu reviensLa mèche sur le front et de façon brutalePiétinant mon chagrinTu prends avec aplomb tes aises et tu t'installesVoilà que tu reviensBelle à donner les dieux et tu parles à voix hauteEt moi je ne *** rienComme si de nous deux c'est moi qui étais en fauteEt moi je ne *** rienTu ne doutes de rienTu as certitude de reprendre ta placeEt de droit près de moiEt retrouvant soudain toutes tes habitudesTes manières et tes gestes d'autres foisTu caresses le chienTu ouvres la téléTu déplaces les chosesEt viens tout contre moiMoi je revis enfin et chasse sans le passerJe reste lèvre closeHeureux que tu soisLa la la la la la la la la la la la la la la la la laVoilà que tu reviens, voilà que tu reviensEt moi, je me sens bienSous-titres par Jérémy Diaz