Quand tu te lèves sans bruit pour ne pas me réveiller,
qu'il fait encore nuit et tu m'adresses un baiser,
tu recouvres mon corps d'un geste délicat,
déjà j'entends l'aurore qui t'arrache à moi.
Dans la chambre en silence,
il fait soudain froid,
je me rappelle la chance de vivre près de toi,
et c'est que là-haut,
ils ont veillé sur nous que l'on puisse revoir.
Après tout ce temps fou, je me suis *** alors,
Viva la vida,
viva la mort, et je me *** encore,
Viva la vida, la luna y est sol.
Pendant que je me lève,
épanouie,
que tu travailles sans traîne depuis qu'il fait nuit,
entourée de tes fleurs,
dont tu prends si bien soin,
j'ai imagé leurs couleurs,
ainsi que leurs parfums,
tu les réveilles, les dessines, et déjà, petit,
tes jardins ont les saveurs de l'amour infini,
talent rare qui vient du cœur,
et non de la matière de ton goût pour les fleurs,
le soleil et la lumière,
je me suis *** alors,
Viva la vida, viva la mort, et je me *** encore,
Viva la vida, la luna y est sol.
Ta journée de labeur est maintenant terminée,
et je sens en mon cœur la lumière se rallumer,
de savoir que bientôt tu seras de retour,
me prendras dans tes bras,
ganté de velours,
dans une belle impatience,
j'irai me coucher,
retrouver la douceur de nos corps enlacés,
aspirant au silence,
de l'obscurité recouvrant de son souffle nos âmes apaisées,
je me suis *** alors,
Viva la vida,
viva la mort, et je me *** encore,
Viva la vida, la luna y est sol.
Viva la vida, viva la mort, et je me *** encore,
Viva la vida,
la luna y est sol.