Et tu marches dans ta tête, ta tête comme un sonarEt pour toi les soirs nous sont des patinésUn résumé dans ta tête, ta tête comme un sonarA chaque fois que coulent les gouttes du robinetEt tu marches dans ta tête, ta tête comme un sonarEt pour toi les soirs nous sont des patinésUn résumé dans ta tête, ta tête comme un sonarA chaque fois que coulent les gouttes du robinetTu, tu te lèves, tu, tu, tu te lèvesTu te douches, tu te douches, tu, tu, tu te douchesEt tu as quelques chaînes, y'a que d'la merdeEt tu bouffes, tu bouffes, tu, tu, tu bouffesEt tu fais la vaisselle, ton bol, ton assietteEt tu repenses à la veille, tu baisses la têteEt tu regardes par la fenêtre, gris est le cielLa lumière d'aujourd'hui ne sera pas substantielleT'es une putain d'plante, t'as besoin de photos sans taiseEt t'as besoin de soleil car t'es d'la putain d'glaiseDans ta chambre tu passes ton ventre, t'as d'la putain d'graisseTu sais pas quoi te mettre, tu prends une petite vesteEt tu sais pas où tu vas, ni ce que tu faisTu sens ton cœur rétrécir, devenir un frisecParce que t'es vide, t'es vide, t'es, t'es, t'es videIls appellent ça la déprime mais c'est pireC'est comme si c'était dans l'air ou peut-être que c'est l'époquePeut-être est-ce le pays et nos petites vies en tocUn avenir sombre, lourd comme du plombDes envies d'en finir en millième de secondeEt parfois la mort veut fort, de fort, de faire l'amourElle te prend de force, elle te fait même pas la courAlors tu figes cette idéeEt tu fais la mort, elle te fait même pas la courTu la chasses comme un démonT'inspires beaucoup d'air et tu le bloques dans tes poumonsTu te sens vide, t'es vide, t'es, t'es, t'es videT'as beau te remplir de choses que t'ingurgitesQue tu regardes, que tu lis, que tu penses, que tu ***Tu te sens vide, t'es vide, t'es, t'es, t'es videTu marches dans ta tête, ta tête comme un sonarEt pour toi les soirs me sont bien matinésÇa résonne dans ta tête, ta tête comme un sonarÀ chaque fois que tu coules, écoute du robinetTu marches dans ta tête, ta tête comme un sonarEt pour toi les soirs me sont bien matinésÇa résonne dans ta tête, ta tête comme un sonarÀ chaque fois que tu coules, écoute du robinetEt puis t'as un tas de trucs à régler de temps en tempsT'aimerais prendre le temps de prendre le tempsMais pour te réparer, tu tournes, tu tournes viteTes petites hélices, tu broies du noir amer comme la réglisseC'est bon sur le coup, c'est vrai, c'est cool, ça glisseEt les matins froids, à force, ça coûte sa glaceEt tu ziques, tu ziques, tu, tu zigzaguesEt tu ***, tu ***, tu, tu, tu, tu, tuTu vagues, ta vie en roule, il me sert aux tournesComme une dynamo, gran*** le cynismeIl puisse diminuer l'amour, le pessimisme devient ton ossatureT'entends comme un hula hoop, t'encercles comme SaturneEt tes idées tournent en boucle, avalent ceux du boutQui plissent, se frottent les mains, un nouveau dans le groupeComme ton âme, comme un oeuf, il en reste que la coquille videT'es vide, t'es, t'es, t'es videDans ta tête, ta tête comme un sonarEt pour toi les soirs me sont bien matinésÇa résonne dans ta tête, ta tête comme un sonarA chaque fois que coulent les gouttes du robinetEt tu marches dans ta tête, ta tête comme un sonarEt pour toi les soirs me sont bien matinésÇa résonne dans ta tête, ta tête comme un sonarA chaque fois que coulent les gouttes du robinetT'es vide, t'es, t'es, t'es videDans ta tête, t'es, t'es, t'es, t'es, t'es, t'es, t'es, t'es, t'es vide