Le chaos serait donc pour bientôt prévision réaliste
On ne sera pas de vieux os à force de mépris d'accès contre nature
L'espoir s'est raccourci de voir nos fruits mûrs
Mais comme la fontaine dans la grande parabole
Je plante fièrement mon arbre et l'érige en symbole
Humblement comme Jakarta,
Ziaf et Pusto,
Airgroove
Lance un ultime SOS au pouvoir
Ces gens intentionnés aux défenses d'Ivoire et relance
Qu'aujourd'hui, il est obligatoire
Afin si on le veut bien, de prolonger l'histoire
D'arrêter les gisements qui épuisent de la terre
De stopper les massacres qui vident les mers
De détruire les usines qui polluent les herbes
Même si paradoxe, les billets sont ouverts
Ecologie Disney parlant des bénéfices
À qui profite le crime ?
Pour qui les préjudices ?
Dans les navettes pour Mars,
il y aura que les coupables La terre ne sera plus
qu'un grand désert de sable J'ai envie de me flinguer
devant tant d'inconscience Dehors les politiques,
laissons faire les sciences Avec la nature et n
'y a qu'une vérité Ayons alors pour elle le plus
grand des respects Et comme il y a longtemps,
elle permettra la vie De muter,
se rappeler et s'éveiller dans l'oubli Proposant le
recyclage pour les économies Installant le solaire comme
unique énergie vivante en harmonie Avec son entourage,
négligeant les frontières Et tournant la page
aux incohérences Qui obligent demain à être fort
Et forcément mieux,
sinon rien,
plus rien Rallumer les cigarettes,
vous êtes condamné
À agir au plus vite pour ne pas crever Et à
grouper encore une fois en face le compromis
Et exprimer ses idées,
les 60 ans incompris La révolution demeure un droit civique
Et par de grandes causes,
dignement on s'applique À fuir le fatalisme,
si chacun s'y a plaint
Pour les petits privilèges,
sachant rester de glace
N'oublions le super-coup dont la nature se lasse Sinon nous
périrons d'orgueil dans la mêlasse pour tout être vivant
Enterrement de première classe,
l'apocalypse touchera toutes les branches
Toutes les races,
la Terre sera alors un point mort dans l'espace
Non,
la livre fantasque,
il se n'est pas en la préface
Méfie-toi de ceux qui n'ont de bleu que les cartes
Qui oublient le bon sens que le business écarte
Le cœur posé sur une caisse automatique,
autant pour notre prochain
Pour des histoires de fric,
moi,
au citoyen du monde,
voisin de palier
J'ai commencé à lutter en ne plus jetant de papier
Ensuite j'ai marché afin de m'oxygéner
Désormais l'écriture prolonge ma pensée
La musique associée ressemble à la nature Scratché échantillon,
mental,
architecture
Formant une symbiose dans sa diversité
Banalisant la misère et les bises éphémères
Tuant l'environnement,
resplendez autosphère Cette société,
mes frères,
n'est pas celle que l'on mérite
Mais elle nous tuera si personne ne s'agite