Une île,
une île au large de l'espoir
où les hommes n'auraient pas peur
et douce et calme comme ton miroir.
Une île claire comme un matin de Pâques offrant l'océan longueur
d'une sirène à chaque vague.
Oh, viens,
viens, mon amour,
là-bas ne seraient point ces fous
qui nous disent d'être sage
ou que vingt ans est le bel âge.
Voici venu le temps de vivre,
voici venu le temps d'aimer.
Une île, une île au large de l'amour
posée sur l'autel de la mer,
satin couché sur
le velours.
Une île
chaude comme la tendresse,
espérante
comme un désert qu'un nuage de pluie carence.
Oh, viens,
viens, mon amour,
là-bas ne seraient
point ces fous qui nous cachent les longues plages.
Viens, mon amour,
suivons l'orage.
Voici venu le temps de vivre,
voici venu le temps d'aimer.
Une
île et qu'il ne nous reste à bâtir,
mais qui donc pourrait retenir
les rêves que
l'on rêve à deux.
Une île,
voici qu'une île est en partance
et qui sommeillait en nos yeux
depuis les
portes de l'enfance.
Oh,
viens,
viens,
mon amour,
car c'est là-bas que tout commence.
Je croise la dernière chance et tu es celle que je veux.
Voici venu le temps de vivre,
voici venu le temps d'aimer.