Si ce monde est paradisiaque, pourquoi mes pensées sont abyssales ?
Pour tous les romans que j'ai jamais écrits, une éternité n'est qu'il suffit à prendre
Moi cette douleur me fait voir tout en noir
Elle est lourde, c'est difficile à porter
Je me réveille, j'ai la reine en moi
Je la chérie comme un enfant que je veux pas avorter
Encore un soir où les lumières sont si belles
J'aurais aimé les voir avec toi
Depuis le jour où tu m'as quitté
Je peux remplacer ta présence avec quoi ?
Je prends des drogues et je voyage, des fois j'oublie
Quand ça arrive, non, je m'en veux tellement
Je construis une machine qui peut remonter, non
Pour qu'on se prenne dans les bras et qu'on se dise « je t'aime », non
Si ce monde est paradisiaque, pourquoi mes pensées sont abyssales ?
Pour tous les romans que j'aimerais écrire, une éternité n'est qu'il suffit à prendre
Moi j'essaie de rester honnête
Quand ils veulent manger, qu'ils le veuillent, non
J'ai passé toute ma journée
À converger, à commencer à nier mon temps, non
Encore un soir où je me sens lambi
En force, ils me traitent comme un ovni
Garde-moi bien, j'ai grandi
Au milieu des piranhas et des onguis
Pour donner à manger, moi, je peux tuer
Ayoub n'est pas un héros
Dans mon quartier, je suis respecté
Parce que comme les autres, je pars de zéro
Pour tous ces romans que j'aimerais écrire, une éternité n'est qu'il suffit à prendre
Une éternité n'est qu'il suffit à prendre
Une éternité n'est qu'il suffit à prendre
Une éternité n'est qu'il suffit à prendre
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org