Le soleil, les jours de pluie,
les métros et les taxis,
toutes les rues de la galaxie,
je les déteste.
Les gens qui se croient tout permis,
mon petit cœur un peu terni,
le dimanche et le samedi,
je les déteste aussi.
Je m'appelle devant le miroir,
je me regarde, je peux pas me voir,
et je compte les jours
qu'il me reste, je les déteste.
Alors,
alors,
alors, ***-moi pourquoi,
je t'aime, toi.
C'est toi et pas une autre.
Toi et pas une autre.
C'est toi et pas une autre.
Toi et pas une autre.
Tout remettre l'endemain,
le tel gré fait à la main,
voir passer le dernier train,
échouer avec entrain,
ça je déteste.
Les villes huppées en été,
ma propre immaturité,
la loi de la majorité,
et les gens trop indécis,
ça je déteste aussi.
Soit je vis dans une tour de l'ivoire,
soit ce monde est illusoire,
le monde en tout cas,
ce qu'il en reste,
je le déteste.
Alors,
alors, alors, ***-moi pourquoi, je t'aime, toi.
C'est toi et pas une autre.
Toi et pas une autre.
C'est toi et pas une autre.
Toi et pas une autre.