Lời đăng bởi: 86_15635588878_1671185229650
La jeune fille un peu maigreLa jeune fille un peu maigreQui passe les accessoiresLes couteaux, les bouquetsLes ballons, les miroirsLa femme qui souritAvec deux dents en orA qui on va passer des sabots dans le corpsSi par hasardOn les regardeOn se demande quelquefoisDe quoi donc vivent ces gens-làD'un peu d'angoisse et de caféBeaucoup de poisse et de gaietéDeux éventails, un matin blêmeLe train du soir n'est pas chaufféTrois tours autorelles et du laminéCe soir on applaudit ta pelleMais de quoi vivons-nous, nous-mêmesD'un peu d'angoisse et de caféLe noir en satin blancQui passe l'escabeauQui jette la silluleEt soigne les chevauxLa mère qui soutientSes fils en pyramideEt qui sourit toujoursColossale et stupideSi par hasardOn les regardeOn se demande quelquefoisMais de quoi vivent ces gens-làD'un peu d'angoisse et de caféBeaucoup de poisse et de gaietéUn soir de gloire et puis la gêneDeux éventails, trois fleurs faignéesEt sous les projecteurs qu'on aimeTant de modestes vanitésMais de quoi vivons-nous, nous-mêmesD'un peu d'angoisse et de caféEt les cuivres chantaientL'allocation au chômageL'Amazon au matinFait aussi le ménageLe magicien deboutDes jeunes d'un œuf durEt les cuivres chantaientLe bonheur des cœurs pursSans qu'une foisOn les regardeSans qu'on se demande pourquoiIls ont vécu, tous ces gens-làD'un peu d'angoisse et de caféBeaucoup de poisse et de gaietéSous les néons glorieux et blêmesPauvres mots, instruments faussésMais en sort, on fait ce qu'on aimeTant pis si ça n'a pas marchéCar de quoi vivons-nous, nous-mêmesD'un peu d'angoisse et de caféSous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org