C'est drôle
J'ai envie de rigoler, c'est l'alcool qui monte en ma tête
Tout l'alcool que j'ai pris ce soir
Afin d'y puiser le courage
De t'avouer que j'en ai marre, marre, marre de toi
De toi et de tes commérages
De ton corps qui me laisse sage
Et de ton corps qui me laisse sage
Et qui m'enlève tout espoir
J'en ai assez pour bien que je te le dise
Tu m'exaspères, tu me tyrannises
Je subis ton sale caractère
Sans oser dire que t'exagères, oui
Oui t'exagères, tu le sais maintenant, au revoir
Je voudrais t'étrangler
Dieu que t'as changé en cinq ans
Tu te laisses aller, tu te laisses aller
Ah, tu es belle à regarder
Tes bras tombant sur tes chaussures
Et ton vieux peignoir mal fermé
Et tes bigoudis, mais quelle allure
Je me demande chaque jour
Comment as-tu fait pour me plaire
Moi
Comment ai-je pus te faire la cour
Moi
Tel y est née ma vie entière
Comme ça tu ressembles à ta mère
Qu'as rien, rien pour inspirer l'amour
Non, mes amis, quelle catastrophe
Tu me contredis, tu m'apostrophes Avec ton venin et ta hargne
Tu ferais patre des montagnes J'ai décroché le gros lot
Le jour où je t'ai rencontré Si tu t'aisais, ce serait trop beau
Non, non, tu te laisses aller Tu es une brute, un tyran
Tu n'as pas de cœur, pas d'âme Pourtant je pense bien souvent
Que malgré tout, tu es ma femme
Si tu voulais faire un effort
Mais tout, tout pour moi
Tu pourrais reprendre sa place Pour maigrir
Fais un peu de sport Arrange-toi devant ta glace
Est-ce que je sais, moi Accroche un sourire à ta face
Maquille ton cœur, habille ton corps
Au lieu de penser que je te déteste Et de me fuir comme la peste
Et de me fuir comme la peste
C'est de te montrer gentille Reviens, la petite fille
Qui m'a donné tant de bonheur Et parfois, comme par le passé
J'aimerais, oui j'aimerais que tout contre mon cœur
Tu t'es salée, tu te laisses aller
Tu te laisses aller




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