Trois canards sauvages s'en allaient jouer
Quand sur un lorrage, il fallut rentrer
Mais ils se sont chicanés
Et durent se séparer
Devant le tonnerre, le premier eut peur
Appela sa mère, Dieu quel frayeur
S'endormit dans les roseaux
Se croyant dans un berceau
Le second tout triste se mit à rêver
En suivant la piste sous l'eau sec cachée
Aperçu de beaux jardins
Au sentier couvert de grains
Le troisième magie le survola les flots
Atteignant une île, trouva des oiseaux
Toute la nuit, il l'apprit
Un dieu chanté