T'as la gueule d'un rocher que l'océan n'atteint pas
Vague à l'âme d'un bateau qui connaît pas le large
Ça vient de quoi d'foutre à l'eau ?
T'as le bec aux abois et les ailes inversées
Bien longtemps que tu décolles pas mais faut pas t'ironner
Sinon t'exploses
T'es un arbre en suspens, t'as des armes pleines
des feuilles Que veux-tu toi le printemps ?
T'as jamais
filé de fleurs ?
Alors tu composes
Qui ?
Qui peut dire qui t'es toi ?
D'où tu reviens, où tu revas ?
Tu *** mais pas circule dans le décor
Mais pas ça compte encore
T'as la gueule d'une horloge qui tourne avec les gens
Tu *** le cœur reste à l'heure quand personne crèche dedans
Mais c'est tout noir et blanc
T'es le diesel du quartier, c'est du fuel
que t'avales Ça te descend dans les genoux,
j'te surprend
à hainir Comme pressé d'accueillir ton dernier soupir
Qui ?
Qui peut dire qui t'es toi ?
D'où tu reviens, où tu revas ?
Tu *** mais cuite circule dans le décor
Mais cuite
ça compte encore
Un pacha,
un chômeur,
un otage,
un sauveur
Du courrier,
par erreur,
l'automne, l'automne
Qui retient ses pleurs,
le grand saut,
la candeur
Ou le tombeau du bonheur Qui ?
Qui peut dire qui t'es toi ?
D'où tu reviens, où tu revas ?
Tu *** les petites jupes circulent dehors
Et les petites jupes ça compte encore
Qui peut dire qui t'es toi ?
D'où tu reviens, où tu revas ?
Tu *** qu'on est bon qu'à s'promener
Quand on fait
que passer