Plus tendre qu'un aveu, tes gestes me désarmentTa main dans tes cheveux, ou qui sèche une larmeTu mêles savamment l'innocence et le charmeTa jupe de quinze ans et tes jambes de femmeTes bras encore si frêles deviennent rassurantsQuand tu donnes à l'enfant la douceur maternelle***-moi qui t'a pris à effleurer ma boucheToi qui suces ton pouce quand tu es endormiePlus belle qu'une ondine quand tu sors de ton bainTu caches ta poitrine dans la paume de tes mainsDes hanches insolentes à chaque mouvementUne bouche gourmande et des yeux innocentsLe soleil apprivoise ton corps à contre-jourLes troubles les contournent de ton ombre chinoise***-moi qui t'a pris à effleurer ma boucheToi qui suces ton pouce quand tu es endormieComme une adolescente à son premier désirExperte et maladroite, offerte à ton plaisirTu es en même temps princesse et courtisaneUne fille, une femme, et la mère et l'enfantJe te regarde vivre et tu me donnes vieTes gestes me délivrent de tout ce que je suis***-moi qui t'a pris à effleurer ma boucheToi qui suces ton pouce quand tu es endormieNANA NANANANANANANANA NANANANANANANA NANANANANA