Sortant du club à l'aube, quand tu marches sur la plage, Sache que tout ce que tu vois n'est seulement qu'un mirage. Et si tu crois, naïve, que la nuit t'appartient, Sache que dans quelques siècles, il ne restera rien. Ni ces immeubles abjects, ni ces amours futiles, Ni les sombres affectes héritées des reptiles, Ni ce dancefloor high-tech que des lights enluminent, Ni les énergies brinques aux extraits de Thorin, Ni ce parking désert où je t'ai embrassé, Ni tes larmes qui coulèrent sur ce hit de l'été, Ni ces échos lointains d'un kick à 50 Hz Qui rappellent aux humains cette vérité puneste. Dans cinq milliards d'années, comme tu le sais peut-être, Le soleil, en mourant, ne laissera rien renaître. Ni l'éclat d'un end flare, ni les drogues de synthèse, Ni les bombes nucléaires, ni les glaces à la presse, Ni le son cristallin d'un solo de guitare, Ni ton corps similaire à celui d'une pornstar, Ni ces traces sur la mer que dessinent les jet-skis, Ni cette carcasse humain, Diablo Lamborghini, Ni ces dieux oubliés ornant la voûte céleste Qui rappellent aux humains cette vérité puneste. Dans cinq milliards d'années, comme tu le sais peut-être, Le soleil, en mourant, ne laissera rien renaître. Un jour, tous ces immeubles que les hommes érigèrent Collapseront par ensemble dans un nuage de cendres Pyroclastique et sous les décombres de la terre. Par millions, les reptiles reviendront se répandre Là où les êtres humains finiront par disparaître. Leur misérable règne ne laissant qu'une strate géologique À peine de quelques millimètres. Un tas de boue où les reptiles viendront nous débattre. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org © Amara.org