Sous les affreignés dorés, j'irai t'attendre jusqu'au petit jour.
J'entendrai crier, chanter tous les oiseaux pour fêter ton retour.
Je mettrai ma robe en blanche, mes souliers perranches, le tissu, les bronches, mon habit du dimanche.
Je te guetterai caché dans les feuillages au soleil de l'été.
Sous les affreignés dorés, je verrai s'envoler chaque seconde.
Et je rêverai bercé au crétin salissé du bout du monde.
Au matin, mes serviteurs jetteront des fleurs roses de Père Marat au détour du chemin.
Pour qu'à chaque pas, tu saches que je suis là et que je pense à toi.
Qu'il est long ton voyage, par-delà les nuages.
Qu'elle est loin ta province, que je t'aime mon prince.
Sous les affreignés dorés, j'irai t'attendre jusqu'au petit jour.
J'entendrai crier, chanter tous les oiseaux pour fêter ton retour.
Je t'apercevrai marchant d'un pas conquérant, tes beaux habits blancs au soleil jetoyant.
Mon cœur bondira de joie quand enfin tu me prendras dans tes bras.
Sous les affreignés dorés!
Sous les affreignés dorés!
Sous les affreignés dorés!
Sous les affreignés dorés.
Sous les affreignés dorés.
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org