Nhạc sĩ: Astor Piazzolla | Lời: Pierre Philippe
Lời đăng bởi: 86_15635588878_1671185229650
Ah ! Toujours m'interroger sur ton amour,
à t'espionner pour mettre à jour
le secret de tes chambres fortes.
J'ai fini par faire qu'il soit moins respirable l'air
et qu'elle soit trouble l'eau claire,
baignant les choses qui nous portent.
J'ai beau raisonner,
tenter de me dépassionner
et trouver disproportionné tous ces indices qui t'escortent.
Je fais surveillance entre la honte et la défiance,
quittant les moindres défaillances,
écoutant ce que l'on colporte,
ce que le vent lui-même emporte.
Qu'a-t-il de plus nouveau que moi,
ce tout nouveau film que tu vois ?
Qu'a-t-il de plus inédit que nous,
l'écharpe neuve que tu nous ?
-le-moi, tu sais que je peux tout entendre.
Avoue-moi ce que je ne veux pas surprendre.
Parle-moi, je te promets de tout comprendre.
Réponds-moi.
Surtout ne te retourne pas.
Je suis si grotesque, n'est-ce pas ?
Sur
tes pas,
tes raisons, trop prévisibles trahisons,
sont de celles que nous taisons.
Quand ces mains vraiment t'ont supporte,
j'aurais dû prévoir
qu'après qu'elles aient su t'émouvoir,
elles perdraient un jour leur pouvoir.
Les cicatrices que je porte,
que certains sanglots
ne supportent que le solo et qu'il faut être bien salaud
pour oser demander main forte.
Alors tu peux bien te plonger dans ton
quotidien en me traitant de comédien.
Tu peux me sourire, que m'importe.
Je sais que nos amours sont mortes.
Tout ça n'est pas nouveau pour moi.
Je l'ai lu tant et tant de fois.
Cette histoire n'est même pas à nous.
Ces cœurs, ces mains qui se dénouent,
ces crois-moi minables et sans aucun méandre.
Taiser-moi comme les garants dans ta revendre,
ou l'armoire Géraldine et son goût de cendre.
Toi et moi.
Mais j'aurais peur si j'étais toi,
de ce type qui s'apitoie et qui embrasse tes genoux
en répétant bêtement nous,
nous,
nous,
nous.