J'ai vu plein d'hiver, des tonnes de désertsLa brume exaspère, il est temps de m'en défaireMais là la lumière me tend l'horizonEt là le soleil se lève dans ma maisonPar là la vie c'était si nettementFallait juste plus de soleil dans ma maisonJ'avais pas le temps j'étais figé dansCe qui m'élevait le coeurEn fait j'ai pas dérivé au bon tournantEt les mélos m'ont délivré la terreLa musique, le cinéLes bonsoirs, les dînersLes terrains sans mine et rien ne sertDe chiner dans l'ombre de l'autreQuand tout est dessiné, chaque soir c'est la merChaque soir c'est le départ qui fâcheMais bon si chaque soir c'est la merOn a l'temps de renaître éterniséLà mais l'éclat de la veilleOn finira dans les recoins, brefCe qui relève la vie, vie, vieFaut pas qu'on s'éteigneOn se fera la belle et le parfum dédaigneJ'ai vu plein d'hiverDes tonnes de désertLa brume exaspèreEt le tendre en défaitMais là la lumière me tend l'horizonEt là le soleil se lève dans ma maisonPar là la vie c'était si nettementFallait juste plus de soleil dans ma maisonLa nuit tombe, éclaire la terreSous un toit que des mammifèresLes sceptiques tous à main diffèrentJ'laisse mes douleurs à l'hiverLa nuit tombe, éclaire la terreSous un toit que des mammifèresLes sceptiques tous à main diffèrentJ'laisse mes douleurs à l'hiverLa routine elle est dans les ailesJe l'esquive, j'en fais mon affaireJe respire, j'me sens trop libreLe vertige d'un jourC'est un amour en feuMais là la lumière me tend l'horizonEt là le soleil se lève dans ma maisonPar là la vie c'était si nettementFallait juste plus de soleil dans ma maisonLa nuit tombe, éclaire la terreSous un toit que des mammifèresLes sceptiques tous à main diffèrentSceptique, tout ça m'indiffèreJe laisse mes douleurs à l'hiver