J'ai voulu croire qu'il serait simple,
si simple de tout oublier,
mais ma mémoire
m'a rattrapé.
Je n'ai jamais su
comment faire,
comment une larme verser,
oui le vent
a dû m'assécher.
Ce vent qui courait dans les arbres en ce premier jour de juillet,
le jour
où je suis né.
Il me revient de ces années,
des éclats de rire,
oublier,
le puzzle va
se reformer.
La première taf qui fait tous,
c'est le premier désir partagé,
et l'interdit,
enfin braver.
La belle victoire un soir d'été,
l'impression que
tout va brûler.
Et
ça y est,
je les ai retrouvés.