Un pas devant l'autre, je rentre dans ta chambre
Posée l'une sur l'autre,
tes photos m'attendent
Surtout ne rien changer,
ce désordre est vivant
Puis me mettre à ranger comme toi, ça me dérange
Ton parfum entamé,
tes romans un peu chiants
Ce jeans tout délavé que tu portes et si souvent
Tes draps encore froissés,
la peluche que t'aimais tant
Ces objets d'une telle banalité ont pris tant d'importance
Tout petit, l'âge que t'avais en ce temps-là
Tout petit, les propos qu'il tenait sur toi
Tout petit,
le moral en rentrant le soir Si petite,
la lettre que tu me laisses,
ça
Si gentille,
trop à l'ance Si placide, trop suffisante
Si pensive,
trop étrange Si sensible, juste trop enfant
Si jolie,
trop agaçante Si festive, pas consciente
Si unique,
trop différent Si fragile,
juste trop enfant
Chaque soir le même refrain Et chaque fois
j'en tremble et puis je remets à demain
Cette addiction étrange,
seul ton journal intime Gardien de tes réflexions
Jusque là,
rester tacite m'apporte enfin les réponses
Tout petit,
l'âge que t'avais en ce temps-là Tout petit,
les propos qu'il tenait sur toi
Tout petit,
le moral en rentrant le soir Si petite,
la lettre que tu me laisses,
ça
Si gentille,
trop à l'ance Si placide, trop suffisante
Si pensive,
trop étrange Si sensible, juste trop enfant
Si gentille,
trop agaçante Si festive, pas consciente
Si unique,
trop différent Si fragile, juste trop enfant
Genre le sourire l'air,
la joie de vivre incarnée Une telle force
de caractère que quelques mots auront brisé
Quelques mots à encaisser,
des mots qu'ils devraient peser
Des mots qui détruisent assez que pour partir de son plein gris
Si gentille,
trop à l'ance Si placide, trop suffisante
Si pensive,
trop étrange Si sensible, juste trop enfant
Si gentille,
trop agaçante Si festive, pas consciente
Si unique,
trop différent Si fragile, juste trop enfant
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