Je ne sais pas pourquoi je penseA Saint-Paul-de-VenceJe vois du bleu clair et du roseDu jaune et du mauveDe l'ocre et du fauveEt soudain, cette ombre qui pinceTraverse la placeDérange les joueurs de boulesSe perdent dans la fouleLentement s'effaceEt puis disparaîtOmbre et lumièreLa chambre douceLes murs blanchis et le vieux jet d'eauEntre les pierres, noircit la moussePrès du ruisseau murmurant son crédoJe ne sais pas pourquoi je penseA Saint-Paul-de-VenceDe teint neuromarin parfumLe soir qui rallumeCe tableau posthumeOui, c'est le jour de la mortSoudain, cette ombre qui pinceTraverse la placeDérange les joueurs de boulesSe perdent dans la fouleLentement s'effaceEt puis disparaîtMais quelquefois réapparaîtVoilà pourquoi ce soir je penseA Saint-Paul-de-VenceLentement s'effaceEt puis disparaîtLa chambre douceEt puis disparaîtLa chambre douceCe tableau posthumeLa chambre douceLe jour où je te voisLa chambre douceJe te voisQuand la nuit se reflète