Tu lâches des petites bombes sans foi,
c'est pour rigoler
Ce n'est qu'une petite ombre pour toi,
au tableau trop parfait
De ceux qui ont l'air parfois, trop ou pas assez
Qui souvent diffèrent de toi,
qui ont d'autres idées
Mais c'est pas méchant,
croix de bois,
faut pas se vexer
C'est juste en passant,
comme ça,
très vite oublié
Faut pas qu'on l'abride,
ta voix,
t'as le droit d'exprimer
Ta vie insipide,
étroite,
faut bien l'égayer Écris ton avis à poil,
mais on t'a pas sonné
Ça n't'a pas servi,
la fois où c'est toi qu'on visait
Devant ton écran,
t'es le roi,
mais quitte ton clavier
As-tu le même cran,
tu crois quand tu n'es plus caché ?
Mesure l'injustice,
le poids d'un jour déversé Si c'était ton fils,
***-moi,
qui les encaissait ?
Et si ça faisait trop,
tu vois qu'ils se mettent à penser
Qu'il ait tous ces mots sournois que d'autres n'ont pas pesé
Allez,
serre fort les lèvres,
tais-toi,
cesse de critiquer
T'avais un vieux rêve,
ô toi,
qu'on vit de le traquer
Ravale tes regrets,
pas toi,
ne reste pas frustré L'issue est tout près,
en toi,
pas dans l'hostilité
Ce sont des raisons sensuels,
en toi,
tu sais,
c'est l'idée
Pas le bon credo,
le choix de la lie,
méchanceté Si tu es engagé sur cette voie,
je préfère t'ignorer
Mais si tu veux bien ranger ton carre-coin,
t'es tord,
j'oublierai
Ton rêve pour un huit, le traquer
Ton rêve pour un huit, le traquer
Ton rêve pour un huit, le traquer
Ton rêve pour un huit,
le traquer Ton rêve pour un huit,
le traquer
Ton rêve pour un huit, le traquer